J’ai eu la chance d’être invité à Amsterdam par Yamaha afin d’essayer leurs nouveaux vélos électriques Booster. Avant même de te dire quoi que ce soit, petite parenthèse. Nous, journalistes et streamers, avons fait le voyage en train, donc électrique, et que nos transports jusqu’à l’hôtel étaient aussi en voiture électrique. Donc merci à Yamaha qui a très bien fait les choses.
Le vélo Booster Easy et le Booster S-Pedelec
Ceux qui ont connu les années 90′ se souviennent sûrement du scooter MBK Booster qui a été une petite révolution à l’époque. Tout était permis avec lui et les jeunes de l’époque l’ont très vite adopté. Et c’était un des premiers à avoir de gros pneus bien larges. Bref, le voilà de retour et directement plongé dans les années 2023. C’est pourquoi grâce à cette vidéo, tu vas tout savoir sur ces deux modèles de vélos électriques qui sont partis pour conquérir l’Europe.
Pour commencer je t’explique le contexte
J’ai été contacté il y a quelques semaines par Yamaha, afin d’aller tester leurs nouveaux vélos électriques urbains. On s’est retrouvé entre journalistes et streamer pendant une journée et demie et franchement, c’était vraiment génial de tous se voir où se revoir afin d’échanger ensemble nos avis sur la mobilité urbaine et sur ces vélos. Du coup, on a roulé avec le vélo électrique Booster Easy qui va jusqu’à 25 km/h le matin, et le Booster S-Pedelec qui lui est un speed bike qui va jusqu’à 40 km/h l’après-midi. Mais quel pied essayer des vélos à Amsterdam, qui est quand même la capitale du vélo en Europe. Il nous a juste manqué quelques côtes, mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Quelques caractéristiques
Le vélo se décline en 2 configurations. Tu as le Booster Easy qui va jusqu’à 25km/h et le Booster S-Pedelec qui lui va jusqu’à 40 km/h. La différence est que le Speed Bike à les manettes inversées, un klaxon, un rétroviseur gauche, un feu stop, un support de plaque d’immatriculation, une console différente et une transmission 44×16 versus 38×16 pour le Easy. La version Speed Bike est homologuée en tant que cyclomoteur et accessible avec le permis AM. Tu dois donc l’assurer, porter des gants et un casque spécifique.
Le vélo peut supporter un poids de 160 kg au total avec 25 kg sur le porte-bagage. Niveau autonomie, avec sa batterie 630 WH, 36 V et 7,5 Ah, Yamaha affiche une distance max de 120 km sur le Easy et 100 km sur le Speedbike en mode Eco. Dans la réalité, tu vas mettre tout à fond et tu vas faire 60 km avec le Easy et 50 km avec le Speed Bike. Niveau poids, on tourne autour des 35 kilos et pour le moment, tu n’as le choix qu’entre deux couleurs, gris et aqua. Et le prix est de 3 299 € pour le Booster Esay et 3 6 99 € pour le Booster S-Pedelec.
Regardons le plus en détail
Je commence par le cadre qui a la particularité d’être complètement ouvert avec des alvéoles. Contrairement à ce qu’on pourrait craindre, cela n’atténue en rien la rigidité de l’ensemble. Tu as la possibilité de le laisser nu ou de l’habiller en option. Dessus, est montée une fourche réglable avant de 80 mm de débattement avec un garde-boue qui rappelle celui du Booster original. Sur celle-ci, tu as de bons gros pneus eSpeedster de 20 pouces par 4. Pour arrêter de vélo, tu as besoin de bons freins à disque comme ici des Promax hydrauliques double pistons avec disque de 180 mm. Petite spécificité, les leviers de freins sont inversés entre les deux modèles,l e frein avant à droite sur le Booster et le frein avant à gauche sur le Booster Easy.
Un look unique
À l’avant, tu as un gros cache câble avec le logo Yamaha qui mériterait d’être customisable. On passe au poste de pilotage qui a ses leviers de freins, sa sonnette, ses poignées ergonomiques, sa commande de réglage, le phare et pour le S-pedelec, l’écran central et le rétroviseur. J’aime tout particulièrement le phare avant qui je trouve à vraiment un super look. Concernant les vitesses, c’est le merveilleux système Enviolo Twist Pure, mais ça, je t’en reparle dans mon test. Le moteur est un Yamaha PW-S2 avec un couple de 75 Nm.
Tu as la possibilité de lui associer 4 niveaux d’assistance Eco, Eco+, Standard et High. Mais tu as aussi un mode intelligent Auto, qui fait tout TOUTseul et qui je t’avoue me va très bien. La batterie amovible se trouve sous la tige de selle et elle se verrouille à l’aide d’une clé. Pour la charger, tu as un chargeur de 4 Ah avec un temps de charge de 4h30. La selle est une Selle Royal Orbis Unitech très confortable avec une poignée à l’arrière bien pratique quand on pousse le vélo. Enfin, à l’arrière, tu as le porte-bagage sur lequel tu peux fixer un panier, car oui, tu as différents accessoires à ta disposition comme des sacoches, un porte téléphone, etc. Il te sert aussi de garde-boue et dessus est fixé le feu et arrière et le porte plaque pour le modèle Speed Bike.
J’ai adoré ces deux vélos électriques pour différentes raisons
n premier, j’aime bien parler de la position de conduite et du confort. Tu as une assise bien droite, idéale pour une pratique urbaine ou extra-urbaine. Niveau confort, tu as presque tout ce qu’il faut, c’est-à-dire une selle de la marque Selle Royal, un amortisseur avant, des poignées ergonomiques et de gros pneus. Pour avoir 5/5, il aurait fallu une tige de selle/amortisseur Kinect comme j’avais eu sur le vélo Matra X Pescarolo. Si je ne devais retenir qu’une chose, ce serait le dérailleur italien Enviolo qui se trouve sur les deux vélos.
Non mais quel pied d’avoir des vitesses progressives à l’aide de la molette de droite ! Fini le dérailleur 6, 8 ou 12 vitesses, là, tu n’as pas de crans et du coup, tu peux même changer tes vitesses à l’arrêt et ça, c’est un véritable plus de confort de conduite. La géométrie du cadre rigide ouvert et aussi très agréable quand tu roules et cela en fait un vélo unisexe.
Niveau motorisation
J’ai eu plus de plaisir de rouler avec le Easy que le S-Pedelec. Je l’ai trouvé plus nerveux et beaucoup plus joueur. Avec le S-Pedelec, l’accélération est plus progressive et il faut vraiment pousser sur les pédales si tu veux dépasser les 40 km/h. Mais pour rouler à 30, 35 km/h, c’est parfait. Son petit inconvénient d’accélération progressive peut aussi être un avantage pour les moins jeunes. En faisant des tests zéro arrêté, tu montes quand même très vite à 25 km/h en 5 secondes. J’aime bien aussi tester les vélos sans assistance et là pas de problème. Tu as quand même un vélo qui fait 35 kilos, mais franchement, ça se fait.
J’allais oublier de te parler de la console !
Tu as la possibilité de la mettre en français et ça, c’est vraiment top, car c’est tellement rare. Concernant le look, c’est un parti-pris, je pense que tu aimes ou tu n’aimes pas. À titre perso, tu me donnes un vélo comme ça, j’aurais trop envie de le customiser à la Japonaise en mettant du néon, des pièces de couleurs ou autre … Comme dans les années 80′.
Le prix est-il justifié pour ce type de vélo ?
Oui, carrément, quand tu regardes la qualité des composants, c’est sans nul doute des vélos très bien placés vis-à-vis de leurs concurrents.
Le produit parfait n’existe pas alors voici quelques remarques
Dès que je l’ai eu en main, j’ai tout de suite été déçu par la qualité des plastiques et leur trop grand nombre de mon point de vue. Je m’attendais à autre chose. Mais j’ai profité d’être avec l’équipe marketing et de conception pour leur poser la question du pourquoi du comment et leur réponse m’a surprise dans le bon sens. Les pièces en plastique sur ces vélos sont des pièces cassables comme les garde-boue par exemple. Du coup, en mettant du plastique plus fin, tu ne te ruines pas quand tu dois les changer. À titre d’exemple, une pièce que tu vas acheter 25 euros, se vendrait 120 euros avec une qualité supérieure. Je trouve que c’est un point important que je voulais souligner.
Concernant les couleurs, je ne suis pas fan du vert Deliveroo et du gris. Un vélo avec un look pareil, je le vois trop en jaune, en rouge, en fluo ou autre. Il mérite du fun et du peps. Et enfin, la position de la selle dans la géométrie du vélo est un peu problématique vis à vis du porte-bagage arrière. Tu ne peux pas mettre de choses trop hautes sous peine de toucher la selle. Pour Yamaha, c’est mieux de mettre du poids sur l’avant du vélo pour son équilibre. C’est qui a été imaginé pour des livreurs par exemple.
En conclusion
Avec le Booster et le Booster Easy, Yamaha surf sur le vintage en le mettant à la sauce moderne. Avec son parti-pris au niveau design, tu l’aimeras beaucoup ou pas du tout, je pense que les avis seront très tranchés. Disponible à partir de juillet, tu pourras le retrouver chez le concessionnaire Yamaha à côté de chez toi et ça, c’est un vrai plus pour plein de raisons. Maintenant, la version Speed Bike est elle vraiment mieux que la version Easy ? Je suis partagé, car je trouve qu’il faut quand même pédaler bien fort pour atteindre les plus de 40 km/h.
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