Tu regardes le 20h, tu tombes sur un sujet qui te fait lever un sourcil. Enquêtes, filatures, vélos restitués à leurs propriétaires. Une sorte de Sherlock Holmes version antivol en U. Alors qu’avec le nombre de vélos qui disparaissent chaque jour, le premier à le faire déclenchera forcément un petit “Félicitations pour votre nouveau poste”.

Une réalité derrière la blague
Derrière le clin d’œil, le métier n’est pas totalement fantasmé. Au Royaume-Uni, des services privés de récupération se sont développés. Le plus souvent, ils fonctionnent avec un tracker GPS installé sur le vélo et une équipe qui aide à localiser puis récupérer l’engin. Une entreprise comme BackPedal, par exemple, s’appuie sur ce modèle et annonce un taux de récupération très élevé, avec une formule d’abonnement autour de 8,99 £ par mois après essai, selon les sources disponibles. Bref, on n’est pas sur “un ami d’un ami qui connaît un gars”. Il y a un marché, une method, un service, et une promesse.
Pourquoi ça émerge maintenant ?
Parce qu’on est au croisement parfait de trois réalités très concrètes. D’abord, le vélo est devenu un vrai véhicule du quotidien, souvent cher, parfois vital. Ensuite, le vol reste massif et très frustrant à vivre. Enfin, la technologie rend la traque beaucoup plus accessible : un bon tracker + une équipe motivée + des procédures propres, et tu passes de l’impuissance totale à une chance réelle de récupération.

Et si ton vélo disparaît, concrètement ?
Même avec un “détective du pédalier” dans ta ville idéale, il y a les réflexes de base à garder. Au Royaume-Uni, les recommandations officielles et associatives sont claires : déposer plainte rapidement avec un maximum de détails et photos, obtenir un numéro de référence, prévenir ton assurance, enregistrer le vol sur une base dédiée, surveiller les plateformes de revente… et éviter d’aller récupérer toi-même ton vélo face à un suspect. Ces étapes restent valables partout, y compris en France, même si les bases et démarches exactes diffèrent.
Le vrai sujet, un nouveau maillon de la chaîne sécurité
La blague LinkedIn fonctionne parce qu’elle pointe un trou dans la raquette. Entre la prévention (bons antivols, marquage, stationnement) et la déclaration de vol, il manque souvent une étape opérationnelle : l’aide active à la recherche et à la récupération. Les services type BackPedal sont peut-être une réponse à cette zone grise. Et ils racontent aussi quelque chose de plus large : la montée d’un écosystème vélo plus mature, où l’après-vol devient enfin un sujet économique à part entière.





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