Le PVY M29 est un vélo électrique d’entrée de gamme, plus proche du VTT que du vélo de ville. Homologué pour rouler jusqu’à 25 km/h, il peut aussi être débridé pour atteindre 32 km/h sur terrain privé. Vendu autour de 690 € selon les plateformes, il se positionne comme une porte d’entrée accessible pour découvrir l’assistance électrique sans exploser son budget. Simple, basique, parfois rustique, mais étonnamment capable sur le terrain, surtout en tout chemin.
Le PVY M29 est équipé d’un moteur roue arrière de 250 W, annoncé à 500 W en mode débridé, avec un couple de 50 Nm. Il est disponible en trois couleurs : blanc, orange et gris. Il convient aux cyclistes mesurant entre 1,60 m et 1,90 m et pouvant peser jusqu’à 150 kg. Le vélo pèse 26 kg, ce qui reste raisonnable pour un VTT à assistance électrique dans cette gamme de prix.

La géométrie est typée VTT, avec un cadre rigide, une fourche suspendue et de grandes roues de 29 pouces. Le PVY M29 mesure 186 cm de long. À ce tarif, il faut accepter quelques concessions. Il n’a ni garde-boue, ni porte-bagages, ni inserts pour porte-bidon ou antivol de cadre. Seule la béquille latérale est présente d’origine.
Unboxing et montage
Le vélo est livré dans un gros carton, très bien protégé. À l’intérieur, on trouve le cadre déjà partiellement monté, le chargeur, les pédales, la petite manette d’accélération, quelques pièces à assembler et les outils nécessaires. Une notice accompagne l’ensemble. Le montage reste simple, à la portée de tout le monde. Comptez une vingtaine de minutes pour terminer l’assemblage.

La batterie
Le PVY M29 est équipé d’une batterie lithium-ion de 48 V et 17,5 Ah, soit 840 Wh. C’est une capacité confortable sur le papier, qui explique l’autonomie théorique annoncée de 120 km. La recharge se fait via un chargeur 2 A – 54,6 V, pas particulièrement rapide. Il faut plusieurs heures pour une charge complète.

La batterie peut être chargée directement sur le vélo, en soulevant le capuchon de protection, ou retirée à l’aide d’une clé pour être rechargée à la maison ou au travail. Elle dispose également d’un interrupteur ON/OFF. Pour prolonger sa durée de vie, mieux vaut toujours attendre qu’elle soit froide avant de la brancher et éviter de la laisser charger sans surveillance.
Confort et comportement sur le terrain
Le confort n’est clairement pas le point fort de ce modèle. À l’avant, la fourche à ressort offre 100 mm de débattement, avec un réglage basique de dureté (mode on/off) et un ajustement simple du rebond. Le cadre ne possède aucun amortisseur, et la tige de selle n’est pas suspendue. Le PVY M29 est donc un vélo rigide.

En revanche, les grandes roues de 29 pouces montées sur jantes à rayons apportent un certain confort et une bonne capacité de franchissement. Les pneus légèrement crantés permettent de rouler aussi bien sur route que sur des chemins forestiers ou des pistes en terre. Ce ne sont pas des pneus de boue extrême, mais ils suffisent pour un usage mixte. Pas de bande réfléchissante, mais des catadioptres assurent l’homologation.
La selle de type ville, large et ni trop dure ni trop souple, reste étonnamment correcte. Après une vingtaine de kilomètres, aucune douleur particulière. Les poignées, en revanche, sont typées VTT, rondes et dures, sans ergonomie. Elles confirment le caractère sportif et simple du vélo. En tout chemin, le PVY M29 montre son vrai visage. Il accepte les chemins boueux, les feuilles mortes et les petites bosses sans broncher. Le vélo bouge, vibre, secoue un peu, mais passe presque partout. Il est même parfois plus amusant en forêt qu’en ville.

Position de conduite
La position de conduite est typiquement VTT. Le cycliste est penché vers l’avant, appuyé sur ses poignées rondes. La potence n’est pas réglable en hauteur ni en inclinaison. Seule la tige de selle permet d’ajuster la position. On est donc sur une posture sportive, idéale pour les chemins, moins pour un usage purement urbain très confort.
Poste de pilotage et commandes
Le cintre de 69 cm de large assure une bonne maniabilité. On y retrouve :
– des poignées VTT rigides
– des leviers de freins mécaniques avec coupure moteur
– un premier petit boîtier pour allumer le phare avant et activer le klaxon intégré
– un écran LCD monochrome basique
– une manette d’accélération
– un shifter Shimano SIS Index 7 vitesses

L’écran permet d’allumer ou d’éteindre le vélo, de sélectionner l’un des trois niveaux d’assistance et de consulter la vitesse, le kilométrage total et le trip. C’est simple et suffisant pour un usage basique. Le vélo peut aussi se connecter à une application dédiée qui sert de tableau de bord amélioré avec navigation GPS et réglages supplémentaires. Cette partie reste optionnelle mais intéressante pour ceux qui aiment suivre leurs statistiques.
Freinage
Le PVY M29 est équipé de freins à disque mécaniques. Ils ne sont pas hydrauliques, mais restent efficaces pour un vélo de cette gamme. Le freinage est mordant et permet de s’arrêter en environ 3 mètres à 25 km/h, malgré des freins encore peu rodés. Pour un usage loisir, c’est tout à fait satisfaisant.

Moteur, assistance et débridage
Le moteur roue arrière délivre 250 W en mode homologué, et jusqu’à 500 W en mode débridé, pour un couple de 50 Nm. Il est associé à un capteur de cadence. Il suffit donc de faire tourner les pédales, même sans appuyer fort, pour activer l’assistance. C’est ce qui en fait un “vélo de feignant” agréable à utiliser, notamment pour les personnes qui veulent limiter l’effort. Le débridage se fait via le menu du contrôleur, en modifiant le paramètre de vitesse maximale de 25 à 32 km/h. Sur terrain privé, le vélo atteint effectivement ces 32 km/h. Sur la voie publique, la loi impose de rester à 25 km/h.
La manette d’accélération est l’un des gros atouts du PVY M29. Elle permet de lancer le vélo sans pédaler et aide à compenser la réactivité moyenne du moteur. Sans elle, il faut environ un tour à un tour et demi de pédale avant que l’assistance se mette en route. Avec la gâchette, les démarrages sont bien plus fluides.

Performances et autonomie réelle
Sans assistance, le vélo roule autour de 6 à 10 km/h, ce qui est lourd mais gérable en cas d’urgence. En assistance 1, on atteint environ 10 km/h, en assistance 2 autour de 17 km/h, et en assistance 3, la vitesse grimpe à 25 km/h en mode bridé. Débridé, le PVY M29 monte à 32 km/h. En montée, le moteur se montre plus capable que prévu. Même sur une côte courte mais raide, le vélo grimpe sans difficulté, surtout avec la manette d’accélération et le bon choix de vitesse.
L’autonomie annoncée est de 120 km dans des conditions idéales. En réalité, en roulant majoritairement en assistance 3, avec quelques côtes, 5 °C de température extérieure et un cycliste de 80 kg, les chiffres sont plus modestes. Après 34 km, deux barres de batterie sur cinq avaient été consommées. On peut donc estimer une autonomie réelle autour de 70 km dans ces conditions.

Les plus
Le PVY M29 est un VTT électrique d’entrée de gamme très abordable. Son prix, surtout lors des promotions, est un argument fort. La simplicité de ses composants limite les risques de panne. La manette d’accélération et le capteur de cadence rendent son usage très facile, surtout en tout chemin. Le vélo est homologué et peut être débridé à 32 km/h sur terrain privé pour un usage plus ludique. Sur les chemins et les pistes forestières, il est vraiment amusant à rouler.
Les axes d’amélioration
Le vélo est très rigide, avec seulement une fourche basique à l’avant et aucun amortissement ailleurs. L’absence de garde-boue, de porte-bagages et d’inserts limite son usage urbain au quotidien. La fixation de la batterie pourrait être plus qualitative, même si elle tient en place en roulant. Les freins sont mécaniques et non hydrauliques, mais restent cohérents avec le tarif. Les poignées manquent de confort, et la position de conduite est très typée VTT.
Avis final
Le PVY M29 n’est pas un vélo parfait, mais il reste honnête. Il en offre beaucoup pour son prix, surtout pour un usage loisir, en particulier en tout chemin et en campagne. Il transporte sans problème son pilote d’un point A à un point B, tout en offrant un vrai plaisir de conduite. Si ton budget est serré et que tu connais ses limites, tu peux l’acheter sans crainte. Tu en auras pour ton argent, et même un peu plus si tu aimes sortir des routes goudronnées.





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