Voici le test le plus complet que tu trouveras sur le vélo cargo Gaya Original version 2025-2026. Si tu suis la chaîne, tu connais déjà la famille Gaya avec la version Compact et la version Cargo “Incroyable”. Ce nouveau modèle se place entre les deux, avec un cadre revu, plus rigide, plus solide, et surtout pensé pour rouler seul, à deux adultes ou avec des enfants. Dans cet article, on va détailler ses caractéristiques, parler confort, application connectée, conduite à deux, comportement en ville, puissance du moteur et autonomie. À la fin, tu retrouveras mon avis complet avec les plus et les axes d’amélioration.
Gaya L’Incroyable
Marque : Gaya
Modèle : L’Original
Type : Vélo électrique, Cargo
Puissance : 250 watts
Prix : Entre 2 300 et 2 800 euros
Un cadre repensé et un tarif inchangé
Le Gaya Original existe en deux versions de cadre : une version courte, comme le modèle testé, et une version longue. La marque abandonne les tubes ronds pour des tubes carrés. Le cadre gagne ainsi en rigidité et en solidité, tout en gardant le look reconnaissable des vélos Gaya. Les couleurs restent un gros point fort. Le cadre long se décline en bleu, jaune ou beige. Le cadre court s’affiche en vert amande, rouge, rosé ou bleu nuit. Tu peux aussi choisir la finition : soit tout noir, soit selle et poignées marron pour un style plus chaleureux.
Ce vélo est proposé en taille unique. Il convient aux cyclistes entre 1,55 m et 1,90 m, avec un poids total embarqué jusqu’à 170 kg. Ce poids global inclut le pilote, le passager et les éventuels bagages. Le porte-bagage arrière accepte jusqu’à 80 kg, ce qui permet de transporter un adulte ou deux enfants sans difficulté. Sur la balance, le Gaya Original affiche 36 kg. C’est conséquent, mais cohérent pour un vélo utilitaire prêt à rouler chargé.
Côté prix, la bonne surprise vient de la stabilité tarifaire. Fin 2025, la version courte est proposée à 2300 €, et la version longue à 2800 €. Les tarifs restent identiques aux anciens modèles Compact et Cargo, malgré toutes les améliorations. En plus, le Gaya Original est éligible aux primes. Par exemple, en Île-de-France, tu peux bénéficier d’une aide pouvant grimper jusqu’à 600 €, ce qui rend l’investissement beaucoup plus accessible.
Pour l’allumage, Gaya intègre un badge NFC. Tu poses simplement le badge sur le contrôleur pour déverrouiller le vélo. C’est pratique, moderne et dans la lignée des meilleures trottinettes électriques actuelles.
Sécurité et détails pratiques du cadre
Sur la partie sécurité, Gaya a bien travaillé. À l’avant, un antivol de cadre bloque la roue. Il fonctionne avec une clé. Cette même clé sert aussi à enlever la batterie. Tu peux donc immobiliser rapidement le vélo pour un arrêt court. Cet antivol accepte également une grosse chaîne. Tu peux ainsi attacher le vélo à un point fixe. En pratique, l’idéal reste de le combiner à un bon U pour sécuriser cadre et roue. La marque ne se contente pas de cet antivol mécanique. Elle complète le dispositif avec plusieurs options connectées via l’application, dont une alarme et la géolocalisation.
Le Gaya Original court mesure 175 cm de long. La version longue atteint 196 cm. Les garde-boue avant et arrière sont métalliques. Ils participent au look, mais peuvent générer quelques bruits parasites si une vis manque ou se desserre. Sur le plan esthétique, ils s’intègrent très bien au vélo. Sur le plan pratique, certains cyclistes préféreront des garde-boue plastiques, plus silencieux.
Un large carter de chaîne protège ton pantalon. Tu peux rouler en tenue de ville sans craindre les taches de graisse. En revanche, on ne trouve pas d’inserts sur le cadre pour ajouter facilement un porte-gourde ou un support d’antivol. C’est un point à garder en tête si tu aimes tout fixer proprement sur le cadre.
Enfin, la béquille centrale mérite une mention spéciale. Gaya l’a complètement repensée. Elle fonctionne comme celle d’un scooter, avec un levier facile à actionner. Même avec un adulte ou des enfants à l’arrière, tu montes le vélo sur sa béquille sans forcer. La stabilité est excellente. Pour un vélo familial, c’est un vrai plus.
Les pédales ajourées avec surface façon grip de skate complètent l’ensemble. Elles offrent une bonne accroche, sans déchirer les chaussures de ville. À l’avant, un porte-bagage tubulaire reprend la signature visuelle de Gaya. Tu peux y arrimer un sac, un pack d’eau ou un colis avec quelques sangles. Il participe au style et renforce la vocation utilitaire du vélo.
Batterie, recharge et nouvelles normes européennes
Le Gaya Original reçoit une batterie lithium-ion positionnée derrière la tige de selle. Cette configuration libère le porte-bagage arrière pour le transport et centre mieux les masses. La batterie respecte les nouvelles normes européennes 2025, notamment sur l’étanchéité et la sécurité. La batterie standard affiche 460 Wh pour 18 Ah, avec des cellules Samsung. C’est un gage de fiabilité. Gaya propose également une batterie de 700 Wh. Avec cette option, tu gagnes en autonomie et en confort d’utilisation au quotidien, surtout si tu roules souvent à deux ou chargé.
Pour la recharge, le chargeur standard délivre 100 W, 2 A en 48 V. En option, tu peux choisir un chargeur plus rapide de 200 W, 4 A. Selon la capacité de ta batterie et le chargeur choisi, il faut entre 5 et 7 heures pour une charge complète. Avec le chargeur rapide, tu divises le temps de charge par deux, ce qui est intéressant pour un usage intensif.
Tu peux recharger directement la batterie sur le vélo, en soulevant le petit capuchon et en branchant le chargeur. Tu peux aussi retirer la batterie avec la clé et la recharger chez toi ou au bureau. La manipulation reste très simple. Tu tournes la clé, tu tires la batterie vers le haut, et c’est tout. Tu n’as même pas besoin d’enlever la selle. Comme toujours, mieux vaut attendre que la batterie refroidisse avant de la recharger. Il reste aussi plus prudent de surveiller la charge, plutôt que de laisser le chargeur branché toute la nuit.
Un vélo connecté grâce à l’application Gaya
Le Gaya Original peut se contenter de son affichage au guidon. Cependant, l’application ajoute une vraie couche “smart” à l’expérience. Elle fonctionne sur Android et iOS. Grâce à l’app, tu consultes l’état de charge de la batterie, l’autonomie estimée, la distance totale parcourue et la quantité de CO₂ économisée. Tu retrouves aussi la dernière position connue de ton vélo sur une carte.
L’application permet de verrouiller ou déverrouiller le vélo, d’activer une alarme, et de signaler un vol. Dans ce cas, Gaya peut bloquer le vélo à distance et tu conserves un suivi précis de sa position. Pour un usage urbain dans une grande métropole, cette couche de sécurité supplémentaire devient un argument majeur.
Tu peux aussi consulter l’historique de tes trajets et suivre l’évolution de ton usage au fil des semaines. La première année, Gaya propose l’ensemble des fonctions gratuitement. Ensuite, un abonnement annuel d’environ 60 € permet de conserver toutes les options avancées. Pour un vélo soumis aux risques de vol, ce type de service peut vite rassurer.
Kits et accessoires pour rouler seul ou à plusieurs
Au moment de la commande, Gaya propose plusieurs kits adaptés aux usages. Le kit adulte, à 120 €, correspond à la configuration testée. Il se compose d’un gros coussin passager, de repose-pieds type “pegs” façon BMX, et d’une grille de protection de roue pour éviter tout contact avec les rayons.
Les fameuses “poignées d’amour” jouent aussi un rôle important. Elles permettent au passager arrière de se tenir fermement. La position devient plus rassurante et nettement plus confortable. La marque propose également un kit junior, un kit enfant et d’autres accessoires pour personnaliser ton vélo selon ton usage : transport d’enfants, trajets du quotidien, balades à deux, ou même petites courses en ville.
Confort à bord et test en duo
À l’avant, le Gaya Original reçoit une fourche suspendue. Il s’agit d’un modèle d’entrée de gamme avec 70 mm de débattement. Elle ne se règle ni en dureté ni en rebond. Malgré tout, elle apporte un vrai plus par rapport à la version précédente, qui n’avait pas de suspension avant. Le cadre lui-même ne possède pas d’amortisseur. La tige de selle reste classique. Pour ceux qui cherchent un vélo tout suspendu, il faut se tourner vers la version “Incroyable”, plus haut de gamme.
Les pneus, en 20 pouces par 2,4 de large, adoptent un profil beige qui renforce l’identité visuelle Gaya. Leur section généreuse apporte aussi un léger filtrage des chocs. Ils sont montés sur des jantes à rayons et disposent de bandes réfléchissantes pour améliorer la visibilité nocturne. La selle large surprend au premier regard. Elle ne porte pas de marque particulière, pourtant elle se révèle très confortable. Avec la tige de selle à serrage rapide, tu ajustes la hauteur en quelques secondes. Sur les longs trajets, on apprécie vraiment ce combo.
Le test à deux confirme la vocation familiale du Gaya Original. Avec un adulte à l’arrière, bien installé sur le coussin, les pieds posés sur les repose-pieds et les mains sur les poignées d’amour, la position reste naturelle et rassurante. Même dans une belle côte, le vélo garde une vitesse correcte autour de 13 à 15 km/h.
Le passager se sent en sécurité, grâce à la hauteur correcte des pneus, à la position droite et à la stabilité générale. De son côté, le pilote ne gêne pas la personne à l’arrière, même avec les talons qui dépassent légèrement des pédales. Le Gaya Original assume donc vraiment son rôle de cargo court pour deux adultes.
Position de conduite et ergonomie du cockpit
Au guidon, le Gaya Original propose une vraie position de vélo urbain. Le cintre en forme de moustache, façon vélo hollandais, offre une posture bien droite. Tu soulages ainsi ton dos et tes épaules sur les trajets quotidiens. La potence ne permet pas de régler la hauteur. Tu peux cependant ajuster légèrement l’inclinaison du cintre. Malgré cette petite limite, la position de conduite reste très confortable pour une large plage de tailles.
Les poignées ergonomiques en caoutchouc méritent une mention particulière. Elles offrent un bon support de paume et une texture agréable. Sur les trajets un peu longs, elles font vraiment la différence. Le cintre mesure 71 cm de large. Cette largeur apporte de la maniabilité sans rendre le vélo trop encombrant en ville.
Poste de pilotage, freins hydrauliques, clignotants et port USB
Le poste de pilotage se veut complet et moderne. Les freins hydrauliques Star Union, à l’avant comme à l’arrière, intègrent un coupe-circuit électrique. Dès que tu freines, le moteur coupe son assistance. Les disques de 180 mm offrent un freinage puissant, adapté à un vélo chargé. Lors du test, le Gaya Original s’arrête en quelques mètres depuis 25 km/h, même sur sol froid.
Le vélo dispose d’une petite sonnette classique, idéale sur les pistes cyclables. Il ajoute aussi un klaxon plus puissant pour se faire entendre dans la circulation dense. Cette double option reste rare sur un vélo de série. Le display central sert à allumer ou éteindre le vélo. Tu choisis ton niveau d’assistance parmi quatre modes : Off, Low, Mid et High. Les intitulés sont en anglais, mais l’utilisation reste intuitive. En maintenant le bouton supérieur, tu allumes le phare avant et le feu arrière. Le feu arrière fait office de feu stop, ce qui renforce encore la sécurité.
En faisant défiler les infos, tu affiches ta vitesse moyenne, ta vitesse maximale, ton kilométrage total, ton kilométrage de trip, et même les calories dépensées. Les clignotants avant et arrière complètent l’équipement. Tu les actives via les boutons gauche et droit. Ils s’éteignent automatiquement au bout de quelques secondes. Tu évites ainsi de rouler avec un clignotant oublié, comme c’est souvent le cas sur d’autres systèmes.
Autre détail très malin : le port USB sur le display. Tu peux recharger ton smartphone en roulant, pratique si tu utilises un GPS ou l’application Gaya. La potence intègre d’ailleurs un capuchon dédié pour installer facilement un support de téléphone type Quad Lock. Enfin, une petite manette au guidon permet de lancer le vélo jusqu’à 6 km/h. Ce “walk assist” facilite les démarrages, surtout quand tu es chargé ou en côte. Le changement de vitesses se fait via une commande 7 vitesses.
Moteur, comportement et montée
Sous le carter, on trouve un moteur roue arrière de 250 W en 48 V. Il délivre 50 Nm de couple. Sur cette version courte, Gaya a choisi un capteur de cadence plutôt qu’un capteur de couple. Concrètement, l’assistance se déclenche dès que tu fais tourner les pédales, même sans appuyer très fort. Le vélo devient plus nerveux, plus joueur, et très agréable en ville. Il suffit d’un quart de tour de pédalier pour que le moteur se mette en route. Le départ arrêté vers 25 km/h se fait rapidement, surtout si tu utilises la petite manette jusqu’à 6 km/h.
Certains cyclistes préfèrent le comportement d’un capteur de couple, plus progressif. Ici, l’idée est différente. Le capteur de cadence donne un côté “vélo de feignant” assumé, parfait pour les déplacements urbains où tu redémarres souvent. Sur la version longue, Gaya conserve un capteur de couple, plus orienté cargo classique. La version courte joue donc davantage la carte de la réactivité.
Le contrôleur, logé dans la grosse boîte centrale, fait office de cerveau du vélo. Gaya l’a repensé pour simplifier la maintenance et les réparations éventuelles. Le dérailleur Shimano Tourney 7 vitesses remplit son rôle. Il reste toutefois d’entrée de gamme. On regrette l’absence de protection de dérailleur, surtout sur un vélo utilitaire destiné à rouler en ville, à monter des trottoirs et à être souvent stationné.
En côte, le Gaya Original surprend positivement. Sur les fameuses montées de Sèvres, il grimpe autour de 20 à 22 km/h en assistance élevée, même avec un peu de charge à l’arrière. C’est beaucoup mieux que la génération précédente. Le moteur répond présent et le capteur de cadence réduit l’effort demandé.
Autonomie et usage réel
L’autonomie réelle dépend toujours de plusieurs facteurs : poids total, température extérieure, profil du parcours, niveau d’assistance choisi, fréquence des démarrages, vent et type de batterie. Avec la batterie de 460 Wh, tu peux viser un usage urbain quotidien confortable, en jouant entre les différents modes d’assistance. Avec la version 700 Wh, tu vas naturellement plus loin, surtout si tu roules souvent à deux ou avec des enfants.
Lors du test, l’idée est d’aller jusqu’à presque épuisement de la batterie pour vérifier la cohérence avec les chiffres annoncés par la marque. Le résultat précis dépendra de ton propre usage, mais le Gaya Original se positionne clairement comme un vélo capable d’assurer le domicile-travail, les courses et les balades du week-end sans stress, surtout avec la batterie la plus généreuse.
Bilan : les plus et les axes d’amélioration
Côté points positifs, le Gaya Original 2025-2026 coche beaucoup de cases. Le prix reste identique à la génération précédente, malgré un cadre plus rigide, une meilleure suspension avant et un équipement enrichi. Le look est soigné, identifiable et joyeux, avec des pneus beiges et des couleurs qui changent des vélos gris anonymes.
Le choix du capteur de cadence sur la version courte apporte une vraie réactivité en ville. Le vélo devient vif, joueur et agréable à mener. Les options de sécurité, entre l’antivol de cadre, l’application, la géolocalisation, l’alarme et la même clé pour batterie et antivol, rassurent au quotidien. Le port USB sur le display, les clignotants, la possibilité de rouler à deux adultes, le cadre robuste, la béquille centrale efficace, la fourche avant et les nombreux kits de personnalisation complètent un ensemble très abouti.
Du côté des axes d’amélioration, on peut mentionner l’absence de protection de dérailleur, toujours un peu gênante sur un vélo urbain. Le manque d’inserts pour un porte-bidon ou un antivol additionnel peut aussi frustrer certains utilisateurs. Le poids reste élevé, même s’il reste logique vu la vocation utilitaire et la capacité de charge du vélo.
Conclusion
Le Gaya Original 2025-2026 est une vraie réussite. La marque a conservé tout ce qui fonctionnait bien sur la version précédente et a corrigé de nombreux points faibles. Le cadre gagne en solidité, le confort progresse, la partie connectée se renforce et le comportement en côte s’améliore nettement.
Surtout, ce vélo reste design, pratique, fonctionnel, confortable et très bien équipé pour un usage urbain quotidien, seul ou à deux. Pour un couple ou une famille qui cherche un cargo court polyvalent, capable d’emmener un adulte à l’arrière ou des enfants, le Gaya Original mérite clairement sa place en haut de la liste. À titre personnel, c’est le genre de vélo qu’on hésite vraiment à rendre à la fin du test. Si tu as des questions sur ce modèle, n’hésite pas à les poser en commentaire. Et pour d’autres essais de vélos, de trottinettes et d’accessoires, on se retrouve très vite sur le-vélo-urbain.com.
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