Le cycle-ball a été créé en 1893 par Nicholas Edward Kaufmann. Les premiers championnats du monde ont eu lieu en 1929.
Comment ça marche ?
Pour commencer, les contrôles de balle ne sont faits qu’avec principalement la roue avant du fixie ou la tête. Sauf lorsque l’on défend le but. Ensuite, le match se joue avec 2 joueurs en 2 mi-temps de 7 minutes, sur un terrain de 14 mètres par 11 mètres, avec 2 cages de 2 mètres par 2 mètres et une balle pesant de 500 à 600 grammes recouverte de tissu. En pratique, chaque joueur peut être attaquant ou défenseur. La balle est frappée avec la roue avant ou arrière (les coups de tête sont autorisés). Les mains ne sont utilisées que lorsque qu’un joueur défend le but à l’intérieur de la zone matérialisée. Enfin, la difficulté principale du cycle-ball est que le joueur, malgré les contacts et les bousculades, doit constamment conserver les pieds sur les pédales pour que son action soit reconnue comme valable.
Le vélo
Le vélo de cycle-ball est de type fixie (pignon fixe, pas de roue libre), il n’a pas de frein et sa géométrie répond à certains critères fixés par l’UCI (l’union cycliste internationale). Le guidon a l’aspect d’une fourche. Il permet de « cabrer » facilement le vélo pour contrôler la balle. La tige de selle est fixée horizontalement, dans le prolongement du tube supérieur. La selle se retrouve donc au dessus de la roue et permet au joueur de déporter son poids sur l’arrière. La taille de roue est comprise entre 20 et 26 pouces. Un ratio d’environ 24 x 21 rend le vélo nerveux pour les accélérations.
Le cycle-ball est peu connu en France mais est assez populaire en Allemagne, Autriche, Belgique et au Japon. Il est aussi joué en Suisse, Suède, Russie, Italie, Canada et au Danemark. Ce sport se pratique en compétition et semble être peut développé en amateur.
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