https://youtu.be/qvKSDmwsE4w
Le concept est simple, des particuliers ont accepté de mettre des enjoliveurs sur leurs roues de vélos urbains pour faire passer des messages originaux.La ville devient un territoire d’expression libre au sein duquel des cyclistes lambda utilisent leur bicyclette pour aider d’autres personnes à faire circuler des informations. Les cyclistes sont payés par les personnes qui affichent leurs messages. Un véritable système communautaire organisé pour diffuser des petites annonces et toutes sortes de communications, Ecovélo.
Diffuser son CV sur un vélo, un outil différenciant de recherche d’emploi
Incroyable, une personne peut se payer son propre espace publicitaire, sur une roue de vélo ou un vélo entier, sur lequel sera diffusé son CV ! Certes, il faut investir un peu mais pour un minimum de 35 €, le demandeur d’emploi diffuse son CV sur un vélo en étant original et en innovant. Il peut cibler sa ville et même son cœur de cible puisqu’un cycliste roulera (et stationnera !)pour diffuser son annonce. Par exemple, Soizic peut choisir de diffuser son CV à Nantes pendant un mois, et si elle cible des entreprises situées dans l’hyper-centre, elle peut choisir un cycliste qui ne roule et ne stationne que dans cette zone. Soizic est donc sûre qu’elle bénéficiera d’une grande visibilité et pourra mettre un flashcode pour attirer les recruteurs vers un CV plus complet. Bref, l’idéal pour attirer l’œil des décideurs. Avec le hashtag #JobMyBike créé spécialement pour l’occasion, elle peut même se rendre visible sur les réseaux sociaux et créer le buzz !
À grand projet, grands partenaires.
Écovélo s’adresse au grand public et fait appel à leur générosité pour faciliter le déploiement du projet qui pourrait bien changer les usages de la communication dans les prochaines années, et les usages du vélo bien sûr. Depuis le 3 avril 2015 et jusqu’à la mi-mai, le site www.kisskissbankbank.com édite une page de collecte pour permettre aux particuliers d’aider la start-up écovélo en « se payant » une petite annonce sur des vélos. Plus les donateurs investiront, plus ils auront d’espace dédié sur les enjoliveurs des roues de ces bicyclettes hors-norme. La première enchère est fixée à 5€. L’objectif de collecte est fixé à 10 000€, soit plus de 400 personnes qui pourront choisir leur message et le voir afficher en pleine rue, dans 10 grandes villes françaises. Les plus motivés pourront même s’acheter un vélo complet personnalisé, pour rouler avec leurs propres visuels. Un écovélo d’une valeur de 910€ est même à gagner à la fin de la campagne !
Sébastien, Sarah, Antoine, Thomas ont un dada un peu étrange : ils habillent des vélos. Ils sont les seuls à s’amuser de cela. Tellement seuls qu’ils en ont fait un projet d’entreprise qui attaque le marché français de la communication sans complexe et leur permet de se développer avec très peu de concurrence directe. Ces nantais ont obtenu très rapidement le soutien de la Région Pays de la Loire, de la BPI, et la participation d’investisseurs privés. La ville de Nantes, qui ambitionne de devenir la référence en matière de pratique urbaine du vélo, est un n terrain de tests et d’apprentissages parfait pour ces jeunes entrepreneurs qui veulent déjà aller plus loin.
Aidez-les sur la plateforme participative : http://www.kisskissbankbank.com/le-velo-qui-remunere-vos-deplacements-ecovelo
Le vélo, formidable mode de déplacement silencieux et non polluant, synonyme de liberté de rapidité et de gratuité, que vous associez à…. de la vulgaire publicité ! Je trouve cela pathétique et révoltant ! A défaut de polluer l’atmosphère, votre piètre projet va contribuer à la pollution visuelle de notre ville. C’est consternant !
Il est vrai que nos villes regorgent de pubs en tous genres, alors en ajouter sur les vélos, est-ce vraiment une bonne idée ?