Salut Jean-Baptiste, peux-tu te présenter rapidement aux internautes stp ?
Je suis de la génération du tout voiture, pour le boulot, les conduites d’enfants, les vacances, tout tout tout. Mon « coming out » date d’il y a douze ans environ, à l’occasion d’un simple déclic de vie quotidienne. J’ai découvert le bonheur d’essayer de se passer de la voiture, avec le vélo en particulier. Et eu envie de le faire partager aux autres. Dans mon entreprise d’abord, où j’ai imaginé qu’on pourrait doter tout salarié d’un vélo de fonction, c’était une première pour l’époque. Puis j’ai créé avec des amis l’association Le Grand Huit : Stand Up Paddle mais aussi vélos bien sûr, les plus fantaisistes possibles.
Comment as-tu trouvé le thème de ce livre ?
P’tit vélo vient après deux autres livres, un essai sur le futur, prenant pour pretexte un voyage que j’ai fait pour aller en Hollande à trottinette, et un récit de voyage sur mon trip seul en Paddle sur le Nil. Mais ma passion numéro 1, c’est le vélo. Avec Le Grand Huit, c’est riche de tant de drôles d’aventures de vélos. Ecrire un roman me faisait peur au départ. Mais j’ai adoré, en m’inspirant de vrais personnages rencontrés, d’évènements vécus ou racontés, de lieux magiques qui bien sûr existent ou ont existé.
Peux-tu nous en dire en quelques mots la trame ?
On ne peut pas ici tout dire, la clé de l’énigme (qui est vraiment Victor) n’est livrée qu’au dernier mot du roman. Victor, commercial vendeur de la célèbre marque française de voitures (Peunault !) retrouve le plaisir de vivre avec sa nouvelle passion pour le vélo. Oui mais voilà, « on » lui met des bâtons dans les roues, et se succèdent autour de lui meurtres, enlèvements, courses poursuites…Pourquoi Victor est il l’enjeu de cette guerre entre partisans de la voiture et adeptes du vélo. Qui le harcèle ainsi, et surtout, qui est donc vraiment Victor ?? Chacun des treize chapitres met en avant un vélo en particulier. Ca se finit en apothéose avec le grand huit, le vélo à huit places, mascotte de notre association, sur une île parisienne sans voitures, l’île Fanac.
D’où vient cet amour pour le Grand Bi ?
Un jour à une fête du vélo, quelqu’un vend un modèle de petite taille de Grand Bi (quax). Je l’essaie, j’adore, mais ma compagne me dit que ce serait une bêtise de l’acheter. Je vais me lasser après quelques essais, ne plus l’utiliser, et il va prendre de la place dans le garage. Elle a raison, je lui dis, et lui indique que je vais donc acheter ce vélo pour moitié avec mon frère. Puis grâce à Alexandre Voisine, champion d’Europe de la discipline et héros de la course de Londres dans le roman, j’apprends à monter sur un vrai grand. Notre association en compte maintenant dix, qu’on fait essayer avec plaisir.
Où peut-on le livre P’tit vélo ?
Le livre peut être commandé dans toutes les librairies de France. En numérique aussi, ou chez l’éditeur.
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