Montage d’un vélo singlespeed bleu et blanc made in Strasbourg

Bonjour Sébastien, peux-tu te présenter aux internautes ?
Bonjour à tous, je m’appelle Sébastien, j’ai 46 ans, et j’habite à Strasbourg.

Comment t’est venue l’idée de te monter un singlespeed ?
L’idée m’est venue de me monter un vélo car cela faisait un moment que je suivais la tendance fixie et singlespeed (particulièrement sur votre site), jusqu’au jour où j’ai décidé de m’en préparer un. Ce qui a précipité les choses, c’est que je suis aussi collectionneur amateur (débutant) de vélos vintages. C’est en ayant acquis des connaissances sur les réparations de vélos, que je me suis mis en tête de “passer à l’acte”, sachant que j’ai préparé les travaux grâce aux nombreuses informations présentes sur votre site.

Merci pour tes encouragements, comment commence l’histoire de ton Mercier ?
Concernant la base, il s’agit d’un vélo de course d’occasion “les vélos Mercier” en Vitus, qui devait dater des années 1990, que j’ai trouvé sur LeBonCoin. Le prix était correct, et j’ai pu récupérer des pièces pour d’autres projets. Je dois dire que mon projet singlespeed remonte à plus de 2 ans, pendant lesquels j’ai acheté patiemment les différentes pièces que je voulais pour monter ce singlespeed. Je ne recherchais pas la légèreté, ou la performance absolue, juste un vélo correct pour me faire plaisir, et qui corresponde à ma vision de ce futur singlespeed. Je n’ai pas investi dans du matériel trop onéreux, car je m’étais fixé un budget auquel je voulais me tenir.

Comment as-tu choisi les composants ?
Je souhaitais un vélo épuré, et sans trop de fantaisies, pas de roues différentes ou de multiples couleurs. Mon vélo serait de deux couleurs : blanc et bleu anodisé pour certains périphériques. La difficulté que j’ai rencontrée, était de trouver des périphériques qui ont le même bleu anodisé, pas évident car j’ai quasiment tout commandé par internet donc sans réellement avoir de certitudes quant à l’harmonisation de teinte de ces pièces.

Et pour le cadre ?
Différentes priorités personnelles m’ont amené à différer le projet, mais j’ai finalement commencé par un aérogommage du cadre, retrait de toute excroissance, puis j’ai réalisé une peinture à l’aérosol. Cela a été pour moi la phase la plus fastidieuse, car je souhaitais obtenir un bel aspect. Finalement après de nombreuses passes d’aérosol (peinture puis vernis) et de ponçage, j’en suis arrivé au montage. Cela a été une somme de moments de plaisirs à voir se concrétiser mon projet sous mes yeux.

Concernant le freinage, pourquoi deux freins ?
Question sécurité j’ai préféré installer des freins avant et arrière. Là aussi pour l’aspect épuré, je voulais des étriers de freins particuliers : sans la vis qu’il y a en général du côté opposé au tirage. Complication supplémentaire, je les voulais en blanc ! A l’époque, lorsque je recherchais cela il n’y avait pas beaucoup de modèles qui répondaient à mes attentes. Finalement j’ai trouvé ces étriers Radius ! Les leviers de la même marque, également en blanc, ont fait un long voyage avant d’arriver dans ma boîte aux lettres. Autrement j’ai acheté pas mal de pièces chez Fabrik Cycles et divers fournisseurs du web (Spank, BLB, XLC). Finalement j’ai uniquement conservé le cadre, le jeu de direction et la tige de selle du vélo initial.

Heureux ?
Depuis le printemps je profite de mon singlespeed et il semblerait qu’il plaise à pas mal de personnes ; pour ma part je me régale, c’est un vrai plaisir !

Merci Sébastien, et vous aussi partagez votre vélo avec nous. N’oubliez pas non plus, qu’il existe quelques lois afin que votre vélo soit autorisé à circuler, elles sont disponible ici